Franchement, c’est une vraie question, non ? On n’en parle pas souvent à l’église, au temple ou même entre amis croyants, mais en vrai… beaucoup s’interrogent. Est-ce qu’on trahit sa foi en allant voir un voyant ? Ou est-ce qu’on cherche juste un peu de lumière quand on traverse une zone de brouillard ? Spoiler : c’est pas si simple.

C’est d’ailleurs en discutant avec une amie catholique pratiquante que ce sujet m’a sauté au visage. Elle m’a lancé, un jour : *“J’ai vu une voyante à Toulon l’an dernier, j’étais paumée. Et tu sais quoi ? Elle m’a pas sorti des trucs chelous, elle m’a juste écoutée. Franchement, j’ai pas eu l’impression de trahir Dieu.”* Curieuse, je suis allée fouiller sur https://voyance-toulon.fr et je me suis rendu compte que ouais, ces pratiques attirent un public large, y compris des croyants convaincus. Alors… est-ce qu’on peut concilier foi et voyance ? Allons voir ça sans œillères.

Ce que dit la tradition chrétienne : entre mise en garde et ambiguïtés

Bon, si on ouvre la Bible, y’a des passages qui sont carrément cash. Dans le Deutéronome (18, 10-12), par exemple, on trouve une condamnation assez ferme des devins, enchanteurs et autres pratiques occultes. Le message ? C’est Dieu seul qui guide, pas les esprits ni les cartes. Et dans beaucoup d’églises, c’est encore la ligne officielle.

Mais… faut être honnête : dans la réalité, les frontières sont moins nettes. J’ai connu un prêtre (dans le Var, tiens !) qui reconnaissait en privé que certains fidèles venaient lui parler de leurs consultations “parallèles”. Il ne les jugeait pas, il essayait de comprendre ce qu’ils cherchaient. Parce que souvent, ce n’est pas de la magie qu’on veut, c’est de l’écoute. Un signe. Une direction. Un peu de paix.

Pourquoi certains croyants franchissent le pas ?

T’as peut-être déjà ressenti ça : ce moment de vertige où tu sais plus quoi faire. Divorce. Perte d’un proche. Problèmes pro ou santé bancale. Dans ces moments-là, on a besoin de sens, de réponses. Et parfois, on n’ose pas tout dire à son pasteur ou au curé du coin. Trop peur d’être jugé. Trop intime.

Et c’est là que certains se tournent vers un voyant. Pas forcément pour connaître l’avenir à la minute près, mais pour mettre des mots sur un flou. Un voyant, c’est aussi un miroir. Et parfois, ça aide. Même si c’est pas validé par l’institution.

Y a-t-il un risque spirituel réel ?

Alors là, j’vais pas te mentir : tout dépend de ce que tu cherches… et de ce que le voyant te propose. Si c’est quelqu’un qui respecte ton parcours, qui ne joue pas au gourou, et qui ne cherche pas à te couper de ta foi, on peut discuter. Mais s’il te pousse à rompre avec tout ce que tu crois, à dépendre totalement de ses prédictions… là, warning.

Perso, je pense qu’il faut rester libre. Toujours. Si tu sens que ta consultation t’a apaisé, t’a recentré, tant mieux. Mais si tu repars angoissé, accro ou désorienté, pose-toi les bonnes questions. Et garde à l’esprit que la foi chrétienne, c’est aussi apprendre à faire confiance dans l’incertitude. À espérer sans tout maîtriser.

Foi et voyance : irréconciliables ou juste en tension ?

Est-ce que c’est incompatible ? Certains diront oui, sans hésiter. Mais si on regarde de plus près, peut-être qu’il faut distinguer les pratiques. Tout ce qui est manipulation, invocation d’esprits, oui, là, on entre dans des zones franchement floues (voire carrément sombres). Mais une simple démarche d’écoute, d’intuition, de guidance ? Ce n’est pas si éloigné de certaines formes de discernement spirituel.

C’est un peu comme tout : ça dépend de l’intention. Tu vas chez un voyant pour fuir Dieu, ou pour mieux L’écouter à travers les signes de ta vie ? La nuance est fine, mais elle change tout.

Alors, on fait quoi avec ça ?

Je te dirais pas quoi penser, ce serait malhonnête. Mais je t’invite à t’écouter, à réfléchir en conscience. Ta foi est-elle fragilisée ou enrichie par cette expérience ? Tu te sens plus proche ou plus loin de Dieu après ça ?

Et si t’as encore des doutes, parle-en. À quelqu’un de confiance. Un prêtre ouvert, un ami croyant, ou même dans un groupe de parole. Parce que rester seul avec ses interrogations, c’est souvent le meilleur moyen de se perdre un peu plus.

En résumé : oui, on peut être croyant et avoir besoin d’un voyant… tant qu’on reste lucide, enraciné et qu’on garde Dieu au cœur du chemin. Le plus important, c’est pas tant la question du “droit” ou du “péché”, mais celle de la vérité intérieure. Est-ce que ce que tu vis te fait grandir ? Ou t’éloigne de ce que tu es profondément ?

Et toi, t’en penses quoi ?

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